
Le MCI modernise ses services avec le lancement du Guichet numérique pour entrepreneurs
Port-au-Prince, Haïti, 20 Janvier 2025.- Le jeudi 16 janvier 2025, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, James MONAZARD, a dévoilé une avancée majeure pour les entrepreneurs haïtiens : « Le Guichet du MCI ». Cette plateforme numérique, accessible via le site web du ministère, ambitionne de simplifier les démarches administratives pour les acteurs du secteur privé, en leur permettant d’enregistrer leurs entreprises et d’accéder à des informations administratives en ligne.
Lors d’une conférence de presse, le Ministre a souligné que cet outil répond aux obstacles persistants rencontrés par les entrepreneurs, notamment les jeunes et les femmes, dans leurs interactions avec l’administration publique. « Nous avons créé cet espace numérique pour bâtir un cadre plus dynamique et inclusif, propice à la création et à la formalisation d’entreprises », a-t-il affirmé. Cette initiative s’inscrit dans un programme global de digitalisation et de modernisation des services publics, visant à rendre l’administration plus accessible et efficace.
En marge de cette annonce, le Ministre MONAZARD a également confirmé la relance prochaine du Programme d’Appui à l’Entrepreneuriat Jeunesse (PAPEJ), suspendu depuis près de six ans. Ce programme phare prévoit un accompagnement financier et technique pour les jeunes porteurs de projets, dans le but de stimuler l’innovation et la création d’emplois.
Un accent particulier a aussi été mis sur le soutien aux femmes entrepreneures, avec des mesures spécifiques pour répondre à leurs besoins, notamment des outils et des formations sur mesure.
Le Ministre a conclu en abordant d’autres priorités de son ministère, notamment la protection des consommateurs via le centre de doléances du MCI, et le renforcement des industries locales grâce au renouvellement de la loi Hope/Help. Il a par ailleurs évoqué les retombées positives du forum sur l’investissement récemment organisé à New York, tout en réitérant son engagement à défendre les intérêts d’Haïti sur la scène internationale.
Avec ce nouvel outil et ces mesures ambitieuses, le ministère entend donner un nouvel élan à l’entrepreneuriat en Haïti, tout en favorisant un climat économique plus compétitif et inclusif.
Bitoss FRANÇOIS
Média Legliz La
Haïti face à un risque de famine: la FAO appelle à une intervention internationale urgente
Port-au-Prince, le 13 Septembre 2024.-L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) lance un avertissement alarmant concernant l'insécurité alimentaire en Haïti, où près de cinq millions de personnes sont actuellement en situation critique. Les conflits internes et les aléas climatiques ont accentué la crise, posant un défi majeur à la sécurité alimentaire mondiale.
Dans un communiqué publié le 11 septembre 2024, la FAO a signalé que plus de cinq millions de Haïtiens vivent des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë. En outre, environ 125 000 enfants souffrent de malnutrition sévère, un chiffre jugé particulièrement préoccupant par l'agence. La FAO appelle la communauté internationale à intervenir rapidement pour éviter une dégradation encore plus dramatique de la situation humanitaire.
L'agence des Nations Unies souligne que 608 000 personnes nécessitent une aide immédiate. Des interventions telles que la distribution de semences, d'outils agricoles et des formations spécialisées sont prévues afin de stabiliser les moyens de subsistance. L'objectif est de relancer la production locale et de prévenir un effondrement total des capacités agricoles du pays.
Le rapport de la FAO met en lumière l’impact de la violence et de l’instabilité sur l’accès aux ressources essentielles. Les infrastructures fragiles du pays continuent de s’effriter, rendant encore plus difficile la lutte contre la crise alimentaire. Le financement nécessaire pour soutenir ces actions s’élève à 48 millions de dollars, montant requis pour mettre en œuvre le Plan de réponse humanitaire 2024.
Cette somme permettra de financer des programmes d’urgence, notamment l’accès à l’eau, aux outils productifs et aux activités agricoles essentielles. La FAO appelle donc à une mobilisation rapide des fonds pour éviter que cette crise ne prenne une ampleur catastrophique, en particulier pour les populations rurales qui dépendent directement de l’agriculture pour survivre.
La FAO souligne enfin que l’avenir de la sécurité alimentaire en Haïti repose en grande partie sur la résilience des communautés locales. Il est donc impératif d'agir rapidement pour stopper la spirale de la faim dans ce pays déjà vulnérable.
Bitoss FRANÇOIS
Média Legliz La
Subvention pétrolière : 57 millions de gourdes distribuées sur les 400 millions prévus
Port-au-Prince, le 12 septembre 2024.-En juillet dernier, le ministère du Commerce et de l’Industrie a débloqué 57 millions de gourdes dans le cadre du programme de subvention pétrolière ciblée, sur une enveloppe totale de 400 millions de gourdes, a indiqué le ministre James Monazard lors d’une rencontre à la Banque Interaméricaine de Développement (BID) le 10 septembre 2024. Ce programme vise à soutenir les professionnels du transport en leur attribuant une aide de 15 200 gourdes chacun. Cependant, la compagnie Bandari, chargée de la distribution des cartes pétrolières, peine à avancer en raison du manque de données fournies par les syndicats.
Sur les 400 millions alloués, 322 millions de gourdes restent disponibles, a précisé le ministre Monazard, soulignant que les syndicats de transport en commun sont responsables de la collecte des informations nécessaires à l’octroi des cartes. Toutefois, ces derniers se heurtent à plusieurs obstacles, notamment l’insécurité croissante dans le pays, qui complique la collecte de ces données, a ajouté le ministre.
Jacques Anderson Desroches, à la tête de l’Alternative syndicale pour le transport moderne (ASTM), partage ce constat. Il a mentionné que l'insécurité persistante sur les principales routes nationales, ainsi que des dysfonctionnements dans certains services publics, contribuent à ralentir la mise en œuvre du programme. En outre, la situation politique tendue au début de l'année a également perturbé l'avancement du projet.
Desroches estime qu'il est crucial de faire avancer ce programme pour alléger les coûts du transport public, en particulier à l'approche de la rentrée scolaire. Pour lui, c'est le moment opportun pour ouvrir un débat national sur la question, afin de relancer efficacement ce dispositif et d'en faire bénéficier la population.
Bitoss FRANÇOIS
Média Legliz La
La contraction économique 2023-2024 pourrait être la plus sévère depuis la COVID
Le budget rectificatif pour l'année 2024, récemment adopté par le gouvernement, suscite des débats en raison de sa stratégie visant à prioriser la lutte contre l'inflation, malgré une crise économique de grande envergure. L’économiste Kesner Pharel a exprimé ses inquiétudes quant à la décision du gouvernement lors de son intervention à l'émission Panel Magik, le jeudi 22 août 2024, soulignant que cette contraction économique pourrait être la plus sévère depuis la pandémie de COVID-19.
Selon Pharel, la prévision d'une baisse de 3 % du produit intérieur brut pour l'exercice fiscal 2023-2024 témoigne de la gravité de la situation économique actuelle. Il s'agit, en effet, de la sixième année consécutive de croissance négative, un phénomène qui pourrait avoir des répercussions durables sur l'économie nationale.
Le budget rectificatif de 2024 se démarque par une réduction significative du financement interne, notamment par la suppression des emprunts à la banque centrale, évalués à 24 milliards de gourdes, et la diminution des fonds obtenus via les bons du Trésor. Cette stratégie budgétaire vise à limiter la création monétaire pour maîtriser l'inflation, mais elle se traduit également par une contraction des recettes de l'État.
Le choix de réduire les financements internes soulève des interrogations sur les capacités du gouvernement à soutenir les infrastructures, les services publics et les programmes sociaux, dans un contexte où la population demeure vulnérable. Les objectifs prioritaires du budget, tels que le renforcement de la sécurité, le soutien aux populations fragiles et la promotion de la bonne gouvernance, semblent compromis par cette approche budgétaire rigoureuse.
Bitoss FRANÇOIS
Média Legliz La
Le Dollar se stabilise, le prix des produits alimentaires grimpe.
Depuis les événements dramatiques de février 2024, Haïti fait face à une inflation inquiétante des prix des denrées alimentaires. Bien que la valeur du dollar américain soit restée stable, le coût du panier alimentaire continue de grimper à un rythme effréné.
La violence des gangs armés, qui a entraîné la fermeture des principaux ports et aéroports du pays, a des répercussions désastreuses sur la population. Cette situation entraîne une augmentation significative du coût de la vie.
En Haïti, la majorité des habitants vivent au jour le jour. L'augmentation des prix touche tous les produits, certains ayant même doublé ou triplé de prix. Autrefois, la dévaluation de la gourde par rapport au dollar américain était en cause, mais cette fois-ci, la population s'interroge sur les raisons de cette hausse.
Mario, propriétaire de la boutique d'alimentation "Kay Titi", partage ses difficultés. Il doit payer une rançon quotidienne aux gangs armés pour assurer la livraison de ses marchandises.
"Ce n'est pas moi qui rends les produits chers, je dois aussi payer les bandits", explique-t-il, soulignant que chaque jour, un montant supplémentaire est ajouté aux prix des produits lorsqu'il passe ses commandes dans les grands magasins.
Sandra, une marchande détaillante, nous donne une idée des prix actuels : la marmite de pois se vend entre 1000 et 1250 gourdes, et le riz blanc entre 500 et 600 gourdes.
Le Ministère du Commerce et de l'Industrie (MCI) est censé réguler ce secteur, mais aucune loi n'impose des prix uniformes pour tous les produits. Cette absence de réglementation permet aux marchands de fixer leurs prix librement, exacerbant ainsi la crise alimentaire.
Bitoss FRANÇOIS
Média Legliz La
Nouvelles Stations des autobus pour quitter Port-au-Prince.
Depuis la fin de février 2024, le secteur des transports publics en Haïti connaît de profonds bouleversements en raison de la montée en puissance des gangs armés, entraînant des ajustements significatifs dans l'organisation des stations de transport. Selon les chauffeurs de bus, ces modifications visent à protéger les passagers des risques d'attaques pendant leurs déplacements à travers le pays.
Ainsi, de nombreuses stations de transport, autrefois situées à des emplacements bien connus comme Cap-Haïtien, Saint-Marc, Gonaïves, Les Cayes, et Gressier, ont dû être relocalisées en raison de l'insécurité grandissante provoquée par ces groupes armés. Pour aider les voyageurs à s'adapter à cette nouvelle situation, Loop Haiti a publié une liste des nouvelles localisations de ces stations, facilitant ainsi la planification des départs depuis Port-au-Prince.
Désormais, la station desservant Saint-Marc, Gonaïves, Lestère, Petite-Rivière de l'Artibonite et Pont Sondé se trouve à Delmas 3.
Les trajets vers le nord du pays partent maintenant de la station située à Carrefour-Aéroport.
Les passagers souhaitant se rendre aux Cayes doivent se rendre à la station située à Lalue, en face de l'Université des Hautes-Études.
Pour les destinations telles que Gressier, Léogâne et Carrefour, la station a été déplacée à "Kafou ti Fou", à Bois-Verna.
Enfin, pour les trajets vers Jacmel, Petit-Goâve, Grand-Goâve, et d'autres destinations voisines, la nouvelle station se situe à proximité du Palais National, selon les informations fournies par le syndicaliste Duclot Benissoit.
Ces changements visent à assurer une meilleure sécurité pour les passagers et les conducteurs, tout en maintenant l'accessibilité des transports publics malgré les conditions difficiles.
Bitoss FRANÇOIS
Reprise des liaisons aériennes à Port-au-Prince : JetBlue au rendez-vous.
Port-au-Prince, 5 juin 2024 – L’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince voit une relance progressive de ses activités aériennes après une pause forcée de près de trois mois en raison des violences perpétrées par des gangs. La reprise a commencé le 20 mai avec les compagnies Amerijet et Sunrise, et d’autres compagnies suivent désormais le mouvement.
American Airlines a rouvert ses liaisons aériennes avec Haïti dès le 30 mai, marquant le début d’une nouvelle ère de connectivité. Aujourd’hui, c’est au tour de JetBlue de reprendre ses vols, rétablissant ainsi les échanges entre Port-au-Prince et Fort Lauderdale à partir de ce mercredi 5 juin.
Spirit Airlines, quant à elle, prévoit son retour à Port-au-Prince dès ce jeudi 6 juin. Cette reprise marque une étape importante pour les liaisons aériennes entre Haïti et la Floride, facilitant les déplacements des résidents et des visiteurs.
En outre, JetBlue va étendre son offre en proposant deux vols hebdomadaires vers New York à partir du samedi 8 juin, avec des départs les mardis et samedis. Cette initiative vise à améliorer la connectivité entre Haïti et les États-Unis, offrant plus de flexibilité et d’options aux voyageurs.
Cependant, tout n’est pas encore revenu à la normale. La compagnie aérienne canadienne Air Transat a annoncé le 28 mai l’annulation de tous ses vols entre Montréal et Port-au-Prince jusqu’au 28 août 2024. Cette décision témoigne des défis persistants et de la prudence adoptée par certaines compagnies face à la situation sécuritaire en Haïti.
La reprise des vols commerciaux à l’aéroport de Port-au-Prince est un signe encourageant pour l’avenir. Le retour progressif des compagnies aériennes indique une amélioration des conditions sécuritaires et un effort collectif pour relancer le secteur aérien du pays. Les passagers peuvent désormais espérer une plus grande stabilité et une meilleure connectivité internationale.
Impact économique et social:
La réouverture des liaisons aériennes est cruciale pour l’économie haïtienne, facilitant non seulement le commerce et le tourisme, mais aussi les voyages d'affaires. Cette reprise est également porteuse d’espoir pour la diaspora haïtienne, qui pourra renouer plus facilement avec le pays.
Alors que les vols reprennent, l’optimisme grandit quant à une normalisation progressive de la situation en Haïti, permettant aux résidents et aux visiteurs de circuler avec une plus grande sécurité et de manière fiable.
Bitoss FRANÇOIS
Media Legliz La
La Situation Économique d'Haïti: Une Crise Sans Précédent.
Port-au-Prince, Haïti - Juin 2024.-La République d'Haïti traverse actuellement une crise économique d'une gravité sans précédent, marquée par une inflation galopante, une dépréciation rapide de la monnaie nationale, et une instabilité politique persistante. Ces facteurs combinés plongent le pays dans une spirale de difficultés socio-économiques majeures.
Inflation et Dépréciation Monétaire
L'un des indicateurs les plus préoccupants est l'inflation, qui a atteint un taux annuel de plus de 35% en 2024. Les prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité ont explosé, rendant l'accès à la nourriture de plus en plus difficile pour une large partie de la population. Le coût du riz, aliment de base pour de nombreux Haïtiens, a doublé en l'espace d'un an.
Parallèlement, la gourde haïtienne subit une dépréciation rapide face au dollar américain, avec un taux de change de 132,3489 gourdes pour un dollar. Cette chute libre de la monnaie nationale a des conséquences dramatiques sur le pouvoir d'achat des ménages, aggravant encore la crise alimentaire et l'accès aux biens essentiels.
Instabilité Politique et Sécurité
La crise économique est exacerbée par une instabilité politique chronique. Depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, le pays peine à trouver une stabilité politique durable. Les élections présidentielles et législatives, plusieurs fois reportées, restent en suspens, et les gouvernements intérimaires successifs n'ont pas réussi à instaurer un climat de confiance et de sécurité.
Cette instabilité politique se traduit également par une détérioration de la situation sécuritaire. Les gangs armés, de plus en plus puissants, contrôlent de vastes portions de territoire, notamment dans la capitale, Port-au-Prince. Les enlèvements contre rançon se multiplient, semant la terreur au sein de la population et entravant les activités économiques.
Réactions Internationales et Aides Humanitaires
Face à cette situation critique, la communauté internationale tente d'apporter son soutien. Plusieurs organisations humanitaires intensifient leurs efforts pour fournir de l'aide alimentaire, des soins médicaux et des abris temporaires aux plus vulnérables. L'ONU, l'Union Européenne et d'autres acteurs internationaux ont appelé à un renforcement de l'aide et à une intervention coordonnée pour stabiliser le pays.
Cependant, ces efforts sont souvent entravés par l'insécurité et la corruption. Les distributions d'aide sont régulièrement ciblées par les gangs, et les détournements de fonds publics continuent de compromettre l'efficacité des initiatives d'assistance.
Perspectives d'Avenir
L'avenir économique d'Haïti semble incertain. Pour sortir de cette crise multidimensionnelle, des réformes profondes et une stabilisation politique sont nécessaires. Les experts économiques soulignent l'importance d'une restructuration de la dette, de la mise en place de politiques fiscales plus transparentes et d'investissements dans les infrastructures et l'éducation.
La communauté internationale joue également un rôle crucial. Une coordination renforcée et un soutien accru pourraient aider Haïti à se remettre sur les rails. Cependant, sans un leadership fort et une volonté politique nationale, les efforts externes risquent de rester insuffisants.
Bitoss FRANÇOIS
Media Legliz La
Comment l’économie haïtienne peut-elle résister face à une corruption généralisée
La corruption est l'un des défis les plus importants auxquels l'économie haïtienne doit faire face. Elle est présente dans tous les secteurs de l'économie, notamment dans les secteurs publics et privés, ce qui affecte la croissance économique, la compétitivité, la confiance des investisseurs et la qualité de vie de la population.
Pour comprendre comment l'économie d'Haïti peut résister face à la dimension de la corruption, il est important de comprendre l'impact de la corruption sur l'économie. La corruption entraîne des coûts directs et indirects, tels que la perte de revenus fiscaux, la distorsion de la concurrence, la mauvaise allocation des ressources, la détérioration de l'environnement des affaires, la diminution de la confiance des investisseurs et des citoyens, et l'augmentation des coûts de transaction.
Pour résister face à la dimension de la corruption, l'économie d'Haïti doit adopter une approche globale qui inclut à la fois des réformes juridiques et institutionnelles, des politiques économiques et des initiatives de la société civile. Voici quelques-unes des mesures clés qui peuvent aider à réduire la corruption et à renforcer l'économie d'Haïti :
Renforcement du système juridique et judiciaire : Des mesures doivent être prises pour renforcer le système juridique et judiciaire en Haïti, notamment en augmentant les ressources et la formation pour les juges, les procureurs et les avocats. Les lois doivent être mises à jour pour répondre aux normes internationales en matière de lutte contre la corruption.
Renforcement des institutions de contrôle et de réglementation : Des mesures doivent être prises pour renforcer les institutions de contrôle et de réglementation, telles que les autorités fiscales, les organismes de réglementation des marchés financiers et les organismes de lutte contre la corruption.
Promotion de la transparence et de la responsabilité : La transparence et la responsabilité doivent être promues dans tous les secteurs de l'économie, notamment par la publication de rapports financiers et la mise en place de systèmes de suivi et de reddition de comptes.
Encouragement de la participation citoyenne : Les initiatives de la société civile peuvent aider à renforcer la lutte contre la corruption, en encourageant la participation citoyenne et en sensibilisant le public aux coûts et aux conséquences de la corruption.
Promotion d'un environnement des affaires favorable : Des politiques économiques doivent être mises en place pour promouvoir un environnement des affaires favorable en Haïti, notamment en réduisant les obstacles à l'entrée sur le marché, en simplifiant les réglementations et en réduisant les coûts de transaction.
En conclusion, la lutte contre la corruption est un défi majeur pour l'économie haïtienne. Cependant, en adoptant une approche globale qui inclut des réformes juridiques et institutionnelles, des politiques économiques et des initiatives de la société civile, l'économie d'Haïti peut résister face à la dimension de la corruption.
Média Legliz La
Comment la guerre en Ukraine peut-elle affecter l’économie mondiale?
Tout commence par une idée.
La guerre en Ukraine a un impact économique important à la fois pour l'Ukraine et pour l'économie mondiale dans son ensemble. Voici quelques façons dont la guerre en Ukraine peut affecter l'économie mondiale :
Perturbation de l'approvisionnement en énergie : L'Ukraine est un important pays de transit pour le gaz naturel russe qui est exporté vers l'Europe. La guerre en Ukraine peut perturber l'approvisionnement en gaz naturel, ce qui peut augmenter les prix de l'énergie en Europe et avoir un impact négatif sur l'économie européenne.
Diminution des échanges commerciaux : La guerre en Ukraine peut entraîner une diminution des échanges commerciaux entre l'Ukraine et les autres pays. Cela peut avoir un impact sur les entreprises qui dépendent des échanges commerciaux avec l'Ukraine, ce qui peut affecter les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Instabilité des marchés financiers : La guerre en Ukraine peut causer une instabilité des marchés financiers mondiaux. Les investisseurs peuvent être moins enclins à investir dans des actifs risqués, ce qui peut avoir un impact négatif sur les marchés boursiers et sur les investissements dans les marchés émergents.
Augmentation des coûts de la défense : L'augmentation des coûts de la défense peut avoir un impact négatif sur les économies des pays qui participent à la guerre en Ukraine. Les gouvernements peuvent être obligés de réduire les dépenses dans d'autres domaines, ce qui peut affecter l'économie de leur pays.
Perte de confiance des investisseurs : La guerre en Ukraine peut causer une perte de confiance des investisseurs dans l'économie mondiale. Les investisseurs peuvent craindre que la guerre en Ukraine ne conduise à une escalade des conflits dans d'autres parties du monde, ce qui peut affecter les investissements dans les marchés émergents et les économies en développement.
En conclusion, la guerre en Ukraine peut avoir des répercussions économiques importantes à la fois pour l'Ukraine et pour l'économie mondiale dans son ensemble. Les perturbations de l'approvisionnement en énergie, la diminution des échanges commerciaux, l'instabilité des marchés financiers, l'augmentation des coûts de la défense et la perte de confiance des investisseurs peuvent tous contribuer à une dégradation de l'économie mondiale. Il est important que les gouvernements travaillent ensemble pour résoudre les conflits et promouvoir la paix et la stabilité dans la région.
Media Legliz La